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Le chakra sacré, Svadhishana (Le siège du moi).

DÉSIR & CRÉATIVITÉ

Il qui détient les clés de notre bien-être, d’une sexualité épanouie, de notre sensualité et du sentiment d’abondance.

Ce centre énergétique contrôle notre santé physique et notre bien-être. Il est directement influencé par la manière dont nous vivons ou refoulons nos émotions.
Il nous demande de respecter notre corps physique et d’affirmer notre droit au bien-être et au plaisir.
C’est le chakra du désir et de la créativité.


Dans son ombre, nos émotions sont rigides, nous connaissons la frigidité ou l’avidité. Nous faisons l’expérience de la culpabilité. Le manque de frontière nous conduit à avoir des relations immatures.
Dans sa lumière, nous avons une attitude positive et détendue vis-à-vis du plaisir et de la sexualité. Nous sommes patients, créatifs et avons des relations humaines responsables.

Kundalini Chakra Yoga ICI

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Evaluez l’état de votre chakra de la gorge ?

Au fil des prochains ateliers du week-end nous explorerons nos différents centres énergétiques ou chakras.

Si le 5ème chakra, celui de la gorge, s’est imposé pour débuter cette exploration, c’est qu’il a été pour moi le plus évident à évaluer. Peut être parce qu’il était chez moi tellement défaillant ! Et certainement aussi car il est le premier centre énergétique à différencier l’homme des autres formes de vie. Dans toutes les grandes traditions, l’homme est « celui qui parle » et le verbe est considéré comme « créateur » de notre expérience et de notre réalité.

Comment évaluer l’état énergétique de notre chakra de la gorge ? Voici quelques pistes.

D’une manière binaire, nous pouvons d’abord considérer deux archétypes, le communicateur et l’enfant silencieux.

Le communicateur est une personne installée dans son intégrité et engagée à dire sa vérité. Il sait nommer ses sentiments, ses émotions et défendre ce à quoi il croit. Son non est un non, son oui est un oui, on peut se fier à la parole d’un « communicateur.

L’enfant silencieux (qui est souvent adulte!) Ne s’exprime pas. Par honte ou par peur, c’est une personne qui cache ses sentiments, parfois même à elle-même. Ce décalage entre sa réalité et sa vérité suprême la rend introvertie voire nostalgique d’un ailleurs inconnu. On ne peut se fier ni à ces « non » ni à ces « oui » qui ne sont que très rarement l‘expression de sa vérité.

Une vision plus yogique, nous propose de considérer un état d’équilibre et de déséquilibre.

Les personnes au 5e chakra sous-actif ont des difficultés à exprimer leurs émotions. Elles connaissent des leçons de vie qui leur font « ravaler leurs paroles ».
Leur sentiment de solidarité n’est pas développé et elle rejette généralement la spiritualité.
La peur qui se loge dans cette zone de la gorge est liée à la perte de pouvoir, à une capacité limitée d’exprimer ses besoins, ses émotions et ses rêves. 



Les personnes au 5e chakra sur-actif sont très émotionnelles, ont des comportements et réactions exagérées, déplacées.
Quand elles sont voyantes, elles font preuve d’un mysticisme exacerbé et risquent la confusion spirituelle. D’une manière re générale, elles peuvent avoir une tendance à plus rêver leur vie qu’à la vivre vraiment.

Les personnes au 5e chakra équilibré ont une communication aisée et sincère, font preuve de bienveillance et de compassion. Leur sens des responsabilités et leur volonté sont alignés avec leur aspirations profondes.
Elles parlent spontanément, sincèrement à partir du cœur. 
Elles ont généralement une fine intuition connectée à leur propre sagesse intérieure.

Un déséquilibre s’accompagne généralement de problèmes physiques comme les maux de gorge, la laryngite, les acouphènes et la surdité, et les syndromes articulaires de la mâchoire et les affections aux cervicales.

En équilibrant le 5e chakra, nous développons une attitude plus collective, sans domination, ni sentiment d’infériorité. La culpabilité et la jalousie, qui sont des attachements tenaces, se dissolvent.
Notre communication peut devenir douce, impactante et constructive,


Puis, nous pouvons considérer quelques qualités du cinquième chakra. En voici deux.

La diplomatie, comme capacité à entretenir des relations pures avec autrui. Cela demande de la compassion et un détachement qui nous permet de garder une attitude de témoin.

L’écoute positive, comme capacité à entendre les choses positives qui sont dites en nous (notre voix intérieure) et autour de nous. On sait désormais qu’entendre et dire des choses positives influe directement sur le taux d’endorphine dans le sang, impacte notre réalité.

La force directrice. C’est le pouvoir du verbe « je dis ce que je fais et je fais ce que je dit ». Elle découle de notre aspiration à manifester ce que nous avons de plus grand à vivre et de plus beau à partager. Pour surmonter la peur de s’exprimer, il désire être responsable et mature émotionnellement.

C’est un chemin de de vérité, qui nous invite à discerner celle qui est ressentie et celle qui est exprimée.
Cela signifie que nous pouvons éprouver des émotions sans nécessairement les extérioriser. Si le refoulement bloque l’énergie et l’accès à notre vérité intérieure, l’expression sans filtre de nos émotions est une fuite énergétique qui nous coupe à la fois d’une réalité plus profonde et d’une action juste. C’est l’énergie de l’émotion ressentie , reconnue et acceptée qui nous permet de transcender à l’intérieur et de passer à l’action à l’extérieur.

La communication découle naturellement de ces qualités.

D’une manière encore plus pragmatique, nous pouvons nous engager concrètement à l’ouvrir et le fortifier !
Au-delà du travail énergétique que nous faisons ensemble lors des séances de yoga kundalini, cela repose sur deux engagements intimes :

Être fidèle à ses sentiments. Nous sommes généralement déconnectés de notre réalité intérieure. Cela demande un engagement conscient d’accueillir, reconnaître et accepter ce que nous ressentons. C’est la voie pour nous libérer de la colère, la tristesse, l’angoisse, … et nous ouvrir au bonheur et à la joie. Sur ce chemin, nous avons à exprimer à nous-même, puis à notre entourage, (souvent très proche!) que nous ne souhaitons plus subir le poids des décharges émotionnelles, des jugements et des mécontentements.

Affirmer sa valeur. Car lorsque nous respectons notre vérité et l’expirons, nous grandissons. Nous nous affranchissons du besoin de plaire aux autres et développons l’estime de soi. Affirmer notre valeur et honorer les choix que nous faisons pour notre santé, notre bien-être et notre bonheur est un moyen habile de montrer aux autres que nous sommes dignes de considération. Il est essentiel de dépasser les blocages à nous exprimer pour gagner en confiance et conserver notre énergie et notre intégrité.

Comme il est plus facile d’écrire que de dire, d’entendre que de le dire. Nous pouvons d’abord nous entraîner à écrire et à dire à haute voix sans auditoire. Nous pouvons nous familiariser avec notre vérité avant de la partager.

Plus facile à écrire qu’à incarner, alors nous faisons du mieux que nous pouvons avec patience, engagement et bienveillance. Tout ce que nous ferons dans cette direction de l’expression véritable nous sera profitable car  » L’intention de dire sa vérité ouvre la voie de la guérison. »

Frédéric Marr

Pour participer au prochain atelier consultez AGENDA

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La seconde précieuse !

Vous arrive t-il de faire ou dire des choses et de les regretter ensuite ? De ne pas avoir dit ou fait quelque chose et de vous en vouloir après ? Des moments où vous vous emportez ? ou vous fuyez ? Vous figez sur place ? … en vous disant ensuite « j’aurais aimé agir autrement ». Alors cette seconde précieuse est vraiment précieuse !

Pourtant, même quand cela est récurrent, insatisfaisant, nous ne parvenons pas à réagir autrement. Pourquoi ?
Car dans ces moments-là, nous ne sommes en fait simplement pas là, nous ne sommes pas présents. C’est notre « pilote automatique » qui a pris le contrôle.

Hors, le pilote automatique est par nature programmé à reproduire. Il réagit à la situation en copiant le passé. Il n’est pas en capacité d’innover. Selon notre histoire, nous allons, sous stress, automatiquement combattre, fuir ou nous figer (Le Frezze, fight, flight de Walter Bradford).
Et généralement, après ces réactions automatiques qui nous emprisonnent dans l’insatisfaction et une mauvaise image de nous-même, nous trouvons refuge dans nos addictions.

La compréhension du pourquoi je réagis ainsi n’est pas suffisante (et parfois même pas nécessaire ! ) pour agir autrement.

Comment je réagis ainsi ? Et comment je peux agir autrement ? Sont les questions cette libration. Car il s’agit bien de se libérer. Si on considère souvent la liberté comme la capacité à faire ce que l’on veut, cette liberté est souvent entravée par notre faculté à répéter des choses que nous ne souhaitons plus !

Comment je réagis ainsi ?
Les personnes conscientes de leur réactivité décrivent une grande agitation et confusion intérieure. Par la pleine conscience nous pouvons décortiquer ce processus. Nous observons qu’il s’agit d’une boucle de sensations-pensées-émotions associée à des croyances et peurs. La boucle s’accélère, les sensations et justifications mentales deviennent de plus en plus fortes, alors on va réagir pour sortir de cet état et se donner raison de penser ce que l’on pense !

Comment je peux agir autrement ? En n’agissant pas ainsi !
Cela demande une décision de notre part. Pour prendre cette décision, nous devons être présents au plus tard juste avant qu’il ne soit trop tard. Ce moment précis est la « seconde précieuse ». Nous faisons alors le choix délibéré de rester présents à nous-mêmes plutôt que de basculer en mode « pilote automatique ».

On peut au début avoir l’impression de ne rien faire, de fuir la situation. Il n’en est rien. En ne réagissant pas et en revenant à votre réalité intérieure, vous ouvrez à nouvel espace de possibilité et d’intuition.

EN PRATIQUE

1/ Je remarque que je suis pris dans un tourbillon de « sensation-pensée-émotion », je sens que mon mode pilote automatique est sur le point de prendre le contrôle : J’inspire pour honorer cette seconde précieuse.

2 / Plutôt que de réagir à la situation : j’expire pour remercier cette seconde précieuse.

3 / Si c’est possible (sinon je passe directement à l’étape 4 ), je prends une pause précieuse pour ressentir ou cela se passe dans mon corps, quelles sensations puis quelles émotions sont là. Ensuite, je prends un temps pour observer mes pensées. Et je refais cette boucle, dans un sens ou dans l’autre mais toujours en séparant bien chaque étape. Imaginez que nous puissions isoler le vent, de l’eau et de la pression atmosphérique, la tornade ne se produit pas.

4/ J’agis en conscience, du mieux que je peux.

Nous pouvons nous sentir seuls, impuissants, sans notre pilote automatique. Ne pas savoir quoi faire. Dans un premier temps, nous devons apprendre à être avec ce qui est là, en nous, et résister à la tentation de laisser la place au pilote automatique. Il sera tenté de le faire et nous serons même parfois tentés de le laisser faire !

Ensuite, nous sommes progressivement guidés à agir d’une manière que nous ne pouvions pas envisager avant.

Au lieu d’être réactif, nous devenons créatifs… Plutôt que la fuite, nous essayons la fermeté ou la tendresse ? A la place de la colère nous l’humour ? Plutôt que la peur, nous choisissons la patience, l’amour.

C’est simple… et pas facile !
Car nos conditionnements viennent de loin et nous les avons bien nourris pendant des années, par nos pensées, nos émotions, nos comportements répétitifs, nos addictions.
On s’est tellement identifié à ce personnage réactif que nous avons parfois du mal à le laisser de côté… et découvrir qui nous sommes vraiment au présent.

Pas d’autre chemin que d’oser expérimenter, oser tâtonner en conscience.

La durée d’une pause précieuse est propre à chacun et à chaque situation. Une simple respiration peut suffire, parfois il nous faudra une pratique plus longue et engageante. Cela dépend également beaucoup de l’état de nos peurs et croyances limitantes sur lesquelles nous pouvons avoir besoin d’un accompagnement spécifique.

Quel que soit sa durée, c’est un espace précieux de déconditionnement car nous créons de nouvelles connexions nerveuses et neuronales.

Et même si le pilote automatique se remet en route, j’observerais au fil de ces pauses conscientes répétées, que le fait d’honorer et remercier ma présence à travers la seconde précieuse me guide vers plus de conscience, de confiance et de liberté.

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Kundalini yoga mantra

Nous chantons pour ouvrir et clôturer chaque cours plusieurs mantras spécifiques au Kundalini Yoga : l’adi mantra, le Mangala Charan mantra et un Beej mantra : SAT NAM.

Je propose dans cet article quelques éléments, non pour accumuler un savoir théorique, mais pour permettre d’affiner et d’enrichir concrètement notre pratique, chez nous ou dès le prochain cours.

La science du mantra est fondée sur le fait que le son est une énergie vibratoire qui a une structure, un pouvoir et un effet prévisible précis sur nos chakras et notre psyché. C’est une science très ancienne et précise que vous aurez peut-être envie d’approfondir quand vous en aurez reconnu l’impact dans votre processus de libération et de réalisation.

Même en les chantant sans en comprendre le sens, ni dans une posture extérieure et intérieur optimum, de nombreux pratiquants, c’est peut-être votre cas, font l’expérience de plus d’alignement, de clarté et d’énergie.

Adi mantra :
Ong namo guru dev namo
Je salue l’énergie créatrice, la divine sagesse

Mangala Charan mantra :
Aad Guray Nameh, Jugad Guray Nameh, Sat Guray Nameh, Siri Guru Devay Nameh.
Je m’incline devant la sagesse primitive, je m’incline devant la sagesse qui est vraie à travers les âges, je m’incline devant la vraie sagesse, je m’incline devant la grande sagesse invisible.

Beej mantra :
Sat nam
La vérité est mon identité

Les réciter en ayant une compréhension de leur sens permet au-delà de l’impact vibratoire de diriger notre énergie. C’est un fait désormais prouvé par la physique quantique : l’énergie s’oriente là où nous posons notre attention.

La première vertus de chanter dans mantras est de stopper le mental, Il ne s’agit donc pas d’y revenir en « pensant » à la traduction mais de développer une conscience globale, vibratoire de ce que nous sommes en train de chanter.

La colère, la peine, la joie et la tristesse ont une vibration propre. Qu’est ce que je souhaite faire vibrer en moi ? Qu’est ce que ces mantras font vibrer en moi ? Quel est la qualité de ma présence et de mon engagement physique quand je chante ?

Ces mantras millénaires ont fait leur preuve, mais s’ils heurtent une croyance, une référence culturelle ou religieuse, vous êtes libre de les aménager. Je dirais même que c’est un devoir ! Afin de vibrer pleinement.
Il ne s’agit pas de les changer mais de trouver un scénario qui vous convient. De ressentir pleinement l’impact et la beauté la traduction vibratoire que vous en faites.

La mienne est la suivante.

Je sens l’énergie créatrice en moi et autour de moi,
Je sens la divine sagesse en moi et autour de moi,
… dans l’humain, l’animal, le végétal, le minéral, l’aquatique, le feu et l’étérique.

Je m’incline devant la sagesse primitive, je m’incline devant la sagesse qui est vraie à travers les âges, je m’incline devant la vraie sagesse, je m’incline devant la grande sagesse invisible. Cette sagesse est accessible partout et à tout moment.

La vérité est mon identité. Je souhaite la voir se manifester en moi et autour de moi, et sur tous les plans

Je m’incline et j’honore cette énergie, cette beauté et cette sagesse. Merci de me faire vivre, de me sauver, de me guide et me réjouir. Merci de me permettre de partager cela autour de moi.

Ce n’est pas quelque chose auquel je pense quand je chante, c’est ce qui me traverse, ce que je ressens, ce que je vibre.

A vous de trouver votre propre traduction vibratoire.Puis observer la évoluer, s’enrichir, s’amplifier.

Si nous conservons les versions en sanskrit ou en gourmouki c’est que ce sont des langues très anciennes, comme un code universel en amont de la communication humaine. Ces vibrations portent une mémoire, une information bien spécifique.

Au de la des vibrations il s’agit aussi des rythmes respiratoires et des mouvement de la langue dans la bouche qui vont à travers le système glandulaire modifier notre chimie corporelle.

Tout cela contribue de manière très concrète à nous apporter plus d’alignement, de clarté et d’énergie. Mais cela n’est que la petite partie visible, dans le subtil l’impact des mantras sur notre libération et notre réalisation est la mesure de la sincérité avec laquelle nous les pratiquons.

La science du Nad Yoga (NAD : Essence de tous les sons). C’est l’harmonie vibratoire par laquelle on peut faire l’expérience de l’infini.

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Pourquoi entre hommes ?

Alors que la tendance actuelle semble être à la mixité, voire au non-genre, on observe une recrudescence de propositions à explorer les chemins de transformation corps-conscience entre femmes et entre hommes. Dans ce domaine, les femmes ont clairement ouvert la voie aux hommes. Cercles de femmes, retraites de yoga au féminin, tantra femme, ont progressivement été déclinés au masculin.

« Pourquoi entre hommes ? » Est la première question que l’on entend en abordant l’existence de ces propositions. Les hommes ne commencent pas par se demander ce qui va s’y passer ou ce que cela pourrait leur apporter de plus que dans la mixité. Ils veulent d’abord savoir « pourquoi entre nous ? » Ou comprendre « pourquoi sans femmes ? ». Cette curiosité est souvent empreinte de scepticisme, de crainte voire de suspicion. Pourtant il suffit d’avoir participé une seule fois à un cercle d’hommes, un cours de yoga ou de tantra au masculin pour réaliser que c’est un moyen habile sur notre chemin de transformation, de réalisation et de libération. Dans le bouddhisme « moyen habile » désigne la capacité de choisir le meilleur moyen, aussi curieux soit-il, de guider les êtres en fonction de leurs besoins et possibilités propres… à un moment donné. Car il ne s’agit pas de rester éternellement entre hommes. Ces propositions visent au contraire à revenir à la mixité avec encore plus d’authenticité, d’autonomie et de légèreté.

Alors comment
cela fonctionne ? À cheminer entre hommes , quelles en sont les vertus ? Au-delà de ma propre expérience, j’ai posé cette question à d’autres hommes qui accompagnent les hommes entre hommes. En voici une synthèse. Il s’agit d’abord de renouer avec une mémoire millénaire qui est en nous, celle des temps de fraternité et des rites entre hommes. Nous les avons délaissés, oubliés voire rejetés et pourtant nos cellules, notre humanité, en ont besoin. Nous sommes des hommes qui ont été blessés par les hommes. Nous sommes des hommes qui ont blessé des hommes. Partager dans la sécurité et la conscience une fraternité sincère, joyeuse et décomplexée est déjà en soi une guérison. D’autre part, nous avons inévitablement développé avec le féminin des jeux de séduction, de domination, de dépendance.

Par l’expérience de la séparation, nous pouvons ressentir autrement ces attachements et dépendances. Par la connexion à une diversité d’hommes nous pouvons plus facilement retrouver notre sensibilité et notre puissance, assumer et harmoniser nos polarités masculines et féminines… renouer à la fois avec les ressources de notre genre et avec notre authenticité. Et puis très concrètement, on observe que les hommes se sentent entre eux plus libres et légers pour aborder des domaines dans lesquelles les femmes les surpassent souvent : la souplesse, la présence, la capacité à ressentir, à partager. Nous ne sommes pas, ni physiologiquement ni psychiquement, construits de la même manière. L’accepter et en tenir compte est une évidence que toutes les sociétés tribales avaient comprise et avec laquelle il appartient à chacun aujourd’hui de renouer ou pas !

Frédéric Marr

Pour aller plus loin
www.fredmarr.com – marrfred@icloud.com

  • atelier a Toulon et intégrants.
  • Le podcast « Les hommes de joie » :
    https://shows.acast.com/les-hommes-de-joie
  • Le Festival du Chamanisme au masculin
    Du 4 au 6 octobre 2024 en Ardèche
    http://grainesdechamane.com
  • True Man. Retraite intinérante
    du 6 au 10 août dans le Tièves-Vercors
    https://www.amritnam.com/fr/

Paru dans LE JOURNAL DU YOGA n°255 • 9 03/2024

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DANS LA JOIE DE L’APPRENTIS*SAGE

Il existe un espace délicieux où le sage et le novice se retrouvent.
À cet endroit, la sagesse du novice se révèle,
le sage y retrouve toute sa fraicheur.

Vous connaissez bien ce lieu singulier.
Il ne fait aucun doute que vous l’avez déjà pleinement apprécié.
Mais savez-vous le nommer ?

Hors du temps et de l’espace, il nous procure la sensation d’être pleinement vivant.
Consciemment ou sans le savoir nous aspirons tous à le retrouver.
Il n’est indiqué sur aucune carte … car il est partout avec nous !

Il se manifeste spontanément quand nous sommes en voyage,
Quand nous pratiquons notre art ou notre sport favoris,
particulièrement dans nos moments « d’apprentis-sage » !

Quand nous en sommes conscients, nous pouvons le manifester à tout moment,
Alors le sage et le novice en nous ne font plus qu’un et s’enseignent mutuellement,
nous l’appelons « l’esprit du débutant ».

L’esprit du débutant c’est le frisson du premier regard,
du premier goût, du premier touché,
c’est l’attitude de l’amoureux de la vie.

C’est le fondement de notre yoga dans son ouverture à l’inconnu de l’instant présent,
Le débutant est empli de joie alors que son opposé, l’expert, a peur d’être remis en cause dans son savoir et a peur de se tromper.

Le débutant est ouvert à l’apprentissage (il tombe et se relève), à la découverte (il ne sait pas encore alors il apprend), à l’expérience vécue (il la ressent plus qu’il ne la pense), bref, il est vivant.

Dans notre pratique du Kundalini yoga nous cultivons cet esprit sur notre tapis et l’observons progressivement se manifester dans tous les plans de notre vie.

Dans la joie de l’appentis*sage !

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Kriya ?

Kriya ? Kriya ?

Souvent pendant ou après un cours on me demande c’est quoi Kriya ?

Non ce n’est pas une erreur de conjugaison du verbe crier dans le cas d’un pratiquant découragé par une posture .

Par manque de temps je répond « cela veut dire enchainement, série de pratiques. Ce n’est pas faux mais très très limité comme réponse … alors voici une explication plus académique mais surtout, je l’espère plus inspirante pour vous engager dans une pratique régulière


Les kriyas, plongée au coeur du Kundalini Yoga.
Le Kundalini Yoga offre un chemin vers plus de conscience. Au cœur de la pratique se trouvent les « kriyas », des séries dynamiques d’exercices physiques, de respirations rythmées et de méditations, conçues pour éveiller la puissance latente de la Kundalini.

Qu’est-ce qu’un Kriya ?
Les kriyas sont des ensembles spécifiques d’actions, faits pour activer le flux d’énergie dans le corps et éveiller la Kundalini, une énergie endormie telle un serpent à la base de la colonne vertébrale. Chaque kriya est soigneusement élaboré pour cibler toutes les parties de nous, que ce soit physique, mental ou spirituel.


La Puissance de la Respiration
Le Kundalini Yoga met un fort accent sur la respiration consciente. Les kriyas intègrent des techniques respiratoires spécifiques, telles que la respiration de feu (Agni pranayam) et la respiration alternée (Nadi shodhana), pour purifier le système nerveux, accroître la vitalité et éveiller la Kundalini.

Mouvement, Son et Méditation
Les kriyas incorporent également des mouvements physiques dynamiques et des mantras. Ces éléments travaillent de concert pour libérer les blocages énergétiques, stimuler la circulation et élever la fréquence vibratoire. Les séances de méditation qui suivent les kriyas permettent d’intégrer les énergies libérées et d’approfondir la connexion avec soi-même.

Bienfaits des Kriyas dans la Vie Quotidienne
La pratique régulière des kriyas du Kundalini Yoga apporte de nombreux bienfaits, tant sur le plan physique que mental. Elle renforce le système immunitaire, améliore la concentration, réduit le stress et éveille la créativité. Les kriyas sont accessibles à tou·tes, quel que soit le niveau de forme physique, et peuvent être adaptés pour répondre aux besoins individuels.

Les kriyas du Kundalini Yoga sont bien plus qu’une série d’exercices physiques ; ils constituent une voie directe vers l’éveil de la conscience et la transformation personnelle.
En intégrant ces pratiques dans votre routine quotidienne, vous pouvez libérer l’énergie dormante de la Kundalini, découvrant ainsi une source infinie de vitalité, de conscience et de joie de vivre. 

Frédéric Marr.

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Yoga : gymnastique ou méditation ?

Le yoga, vu de l’extérieur et en particulier le Kundalini Yoga, qui inclut des séquences très dynamiques, peut faire penser à de la gymnastique. En pratique c’est de la méditation.

Si dans l’esprit commun médiation rime avec assise, calme et immobilité, c’est que l’on confond la pratique méditative et l’état de méditation. S’assoir immobile en silence est une pratique méditative. La manière dont nous pratiquons le Kundalini Yoga avec des séquences dynamiques, rythmée voire chantée est également une pratique méditative. Dans ces deux pratiques en apparence très différentes nous cultivons le même « état de méditation ».

L’état de méditation se vit mieux qu’il ne se décrit.
Pendant la méditation nous allons nous mettre en relation avec notre mental depuis « un poste d’observation », nous faisons comme « un pas de côté » pour observer son fonctionnement.

Cette illustration bouddhiste décrit bien le cheminement du méditant.Notre mental est de nature agitée, et son rôle est de produire des pensées. Même si on veut arrêter de penser, le dialogue intérieur continu. Eléphant et singe noirs correspondent à ces qualités du mental non dompté.Le dressage de l’éléphant symbolise l’acte de la méditation. Si d’abord nous devons faire un grand effort et qu’il fait ce qu’il veut, au fur et à mesure nous savons comment le tenir et comment utiliser sa puissance.Ne plus être soumis au rythme effréné de nos propres pensées libère de nouveaux espaces et notre conscience commence « à souffler un peu ». Nous commençons à expérimenter des états de conscience élargie qui permettent par ailleurs de mieux cerner notre interdépendance et l’illusion du moi.

Les états méditatifs sont malheureusement souvent confondus avec des états de relaxation.
Le but de la méditation est d’amener son esprit à expérimenter la clarté et de vivre un moment de non-dualité. Rêvasser, être à deux doigts de s’endormir, s’imaginer des choses n’est pas la méditation.
Sans aucune maîtrise de notre mental, il est impossible d’accéder à des états de conscience supérieure. Cependant, comme le mental n’a pas trop « envie », après des années de « règne sans perturbation », de céder sa place, on peut procéder de manière astucieuse en cherchant des supports de méditation qui permettent de fixer le mental : la respiration, les sensations, une posture, un mantra, un objet, une visualisation….

Il existe beaucoup de techniques, et il faut donc chercher sa propre voie. Pour moi celle du Kundalini Yoga est la plus complète, joyeuse et victorieuses que j’ai expérimenté.
Ce n’est que plus tard que ces supports deviendront superflus.

Frédéric Marr.

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Chouette, j’ai 10 corps !

Dans la tradition du Kundalini Yoga, l’être humain ne se compose pas d’un seul corps mais de dix ! Un corps physique, trois corps mentaux et six corps énergétiques.
En nous familiarisant avec cette cartographie, nous pouvons naviguer plus sereinement à l’intérieur de nous-même et apprenons à mieux gérer notre royaume.
Si le Kundalini Yoga offre des pratiques aussi variées, c’est justement pour agir sur tous les plans de notre être. L’état méditatif nous permet d’observer nos 3 corps mentaux, l’engagement physique et respiratoire réveille nos corps énergétiques, et nous pouvons faire l’expérience que le corps physique n’est qu’une infime partie de notre expérience humaine.
En développant la capacité à ressentir et discerner nos différents corps, nous ouvrons des voies qui facilitent la circulation de l’énergie et de la conscience.
Plus ces voies se multiplient entre nos corps, plus nous pouvons ressentir et comprendre des choses auparavant inaccessibles à nos sens et à notre conscience. Nous nous sentons alors plus claires, denses et unifiés. 


Le corps de l’âme
Le premier corps est notre meilleur ami pour la vie ! C’est notre âme. Contrairement au corps physique, l’âme n’a pas d’âge, ne vieillit pas et ne meurt jamais. Il est essentiel de ne pas oublier notre âme, d’entretenir une relation quotidienne avec ce corps. C’est la première chose que nous faisons le matin en pratiquant. 

L’esprit négatif
L’esprit négatif est en quelque sorte la partie de nous qui porte une ceinture de sécurité. C’est utile à certains moments mais très limitant si nous la gardons tout le temps ! Ce corps nous donne la capacité d’être perspicace, de ne pas nous laisser emporter dans une pensée trop optimiste et de rester à l’abri de situations dangereuses. Mais lorsqu’il est déséquilibré, l’esprit négatif peut devenir pessimisme, craintif, trop réfléchi, rationnel et calculateur.

L’esprit positif
L’esprit positif est créatif, inspirant et réjouissant lorsqu’il est équilibré, mais lorsqu’il est déséquilibré, il peut être dangereux. Nous pouvons devenir imprudents, impulsifs, crédules voir manipulables.

Esprit neutre
L’esprit neutre écoute l’apport de l’esprit négatif et de l’esprit positif et nous mène ensuite à la meilleure décision, en utilisant une connaissance intuitive impartiale. Il est préférable de faire appel à l’esprit neutre pour prendre des décisions et aborder les situations importantes.

Corps physique
Le corps physique a été fabriqué pour que nous puissions profiter d’une vie humaine. C’est le point d’équilibre entre le ciel et la terre. La clé pour perfectionner ce corps physique est l’équilibre. Équilibre dans le corps et l’esprit, équilibre dans le régime alimentaire et l’exercice, dans nos polarités, équilibre dans le jeu, le travail et le repos.

Le corps de l’arc
Le corps de l’arc ou Arcline est une ligne d’énergie qui forme un arc de l’extrémité d’une oreille à l’extrémité de l’autre oreille. On l’appelle parfois notre « halo ». Ce corps spirituel projette qui nous sommes aux autres personnes sans qu’un mot soit dit. Il nous protège également de l’énergie négative dirigée vers nous. Avez-vous déjà ressenti quelque chose, et vous êtes retourné pour trouver quelqu’un qui vous regardait ? C’est une expérience de l’ « arcline » en action.

Corps Aurique
Le corps Aurique ou Aura est une sphère d’énergie électromagnétique qui entoure le corps physique. Il peut s’étendre dans un rayon de 3 mètres. Nous pouvons reconnaître ce corps quand nous sentons la présence de quelqu’un d’autre dans la pièce, ou quand nous avons une idée de son énergie sans le toucher. Ce corps protège le corps physique et peut se manifester en différentes couleurs. Le champ électromagnétique des autres peut également avoir un impact sur nous.

Corps Pranique
Le corps de Pranique est ce qui contrôle la respiration et métabolise le prana, l’énergie de la force vitale de l’Univers. Le corps pranique nous donne de l’énergie, du courage, la maîtrise de notre esprit et de notre pouvoir de guérison. Quand nous respirons, nous nourrissons notre corps Pranique. En pratiquant le pranayama (souffle dynamique), nous faisons l’expérience de l’expansion et de la force de cet corps pranique.
 
Corps subtil
Le corps subtil nous donne l’occasion de comprendre et de maîtriser la subtilité de la vie. Cela peut nous aider à comprendre ce qui se passe autour de nous et comment les choses fonctionnent. Les gens qui peuvent s’adapter facilement aux situations ou acquérir de nouvelles compétences comme par magie, ont développé ce corps subtil.
 
Corps radiant
Le 10ème corps nous donne la royauté spirituelle et le rayonnement. Ceux qui ont un corps radiant fort ont beaucoup de charisme et ont tendance à briller. Un corps radiant fort nous rend courageux face à tous les obstacles. Les bonnes choses sont attirées vers nous à travers un corps radiant, développé et puissant.

Bien sûr nous pourrions détailler plus ces 10 corps, faire des ponts entre cette cartographie et des lectures occidentales venant de la science ou de la psychologie. Mon expérience est que le plus « utile » pour nous libérer et nous réaliser, n’est pas de les intellectualiser mais de développer la capacité à les ressentir et les discerner. A les intégrer ensemble dans une même espace temps, hors du temps et de l’espace !

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Les voyages forment la … sagesse !

Alors que je rentre de voyage et redonne mon premier cours de yoga avant même de défaire ma valise je réalise que c’est justement en voyage que j’ai commencé mon voyage intérieur.
Si « les voyages forment la jeunesse » comme l’a dit Montaigne pour souligner la façon positive dont ils transforment celui ou celle qui voyage … il ne fait pas de doute que certains voyagent forment également la sagesse.

Quand j’ai commencé à méditer, lors d’un voyage dans une métropole du sud-est asiatique, j’ai immédiatement fait un parallèle entre mes explorations pédestres dans ce labyrinthe urbain et la contemplation assise et silencieuse des dédales de mon esprit.

Notre pratique du Kundalini Yoga comporte des moments méditation silencieuse qui permettent de se connecter avec notre état d’être intérieur. Notre état intérieur est complexe, comporte de nombreux niveaux et est en constante évolution. Le simple fait de faire régulièrement l’expérience de cette « impermanence », c’est-à-dire d’observer que notre état intérieur change même si rien ne change à l’extérieur, nous ouvre à plus de stabilité et de confiance.

Lorsque nous commençons notre voyage intérieur, notre première rencontre se fait avec nos pensées banales : sur ce que nous devons ou venons de faire, nos réalisations ou nos projets pour la journée, nos jugements et commentaires sur ce que nous faisons en ce moment même.

Mais la méditation est l’outil parfait pour entrer en contact, au-delà du flux des pensées banales qui souvent nous agitent et nous encombrent, avec ce qui se passe plus en profondeur et d’une certaine manière nous structure. C’est comme passer derrière les étales des marchés, au-delà des lampions des vitrines, qui accaparent notre attention pour découvrir juste derrière une multitude de stock, d’ateliers et d’artisans.

Une des choses que j’ai observées lors de ces voyages, c’est qu’il se passe beaucoup de choses et qu’elles semblent souvent contradictoires. Derrière une façade clinquante et sophistiquée se trouve souvent un atelier très simple et sombre. À deux pas d’une artère encombrée et bruyante on peut trouver un havre de paix et de verdure. Je peux me sentir heureux et triste en même temps. Je peux accéder simultanément à des sentiments de colère et de détachement. Tout est là au même endroit au même instant. Je remarque que j’ai peur et même temps que je suis excité. En continuant mon voyage par une immersion dans la nature j’ai constaté qu’ici c’était pareil. Qu’il suffisait de déplacer une écorce ou quelques feuilles en apparence mortes pour qu’apparaisse un monde grouillant de vie et en gâtant un peu plus retrouver un calme, au moins apparent.
Derrière le rideau figé de mon anxiété se trouve une paix vaillante. Sous une couche de peur glaçante se trouvait toujours un désir ardent. J’ai tiré plusieurs conclusions très simples de tout cela.

C’est ainsi que c’est en moi comme partout autour de moi et ou que je me trouve. Je ne suis donc pas différent, ni inadapté aux gens et aux choses qui m’entourent. Des réalités qui semblent opposées, voire contradictoires, existent simultanément. Tout cela est, même si je ne comprends pas comment, intimement lié.

J’ai le choix, à chaque instant, d’accorder mon attention à l’une ou l’autre de ces réalités intérieures. C’est aussi simple que de diriger mes pas dans une ville et mon regard dans la nature.

Il est pourtant parfois difficile de faire ces choix. S’engager dans une ruelle aux allures de coupe gorge, soulever un écorce ou se cache peut-être de petites bébêtes improbables. Ce que m’a appris de plus essentiel la ville, la nature comme la méditation est que maintenir notre regard change inévitablement notre vision.

Dans la ruelle, ces regards qui me semblaient hostiles en fait me sourient. Cette petite bête qui me dégoutait a attisé ma curiosité puis même ma sympathie. Assis depuis vingt minutes face à cette peur qui me crispait je la sens maintenant qui se détend en tendresse. Immobile à contempler sérieusement mon agacement, je suis gagné par un élan de légèreté et commence à rire de moi-même.

Je vois désormais les voyages « terrestre » et « intérieur » comme des processus de prise de décision sur où je pose le pas d’après ? Où je décide de m’arrêter ? Où est mon attention ? Où je décide de dé »placer mon attention ? Un pas pour expérimenter, pour découvrir ou pour me tester ? et peut-être oser aussi les pas les plus audacieux ceux qui me rendent plus stable, confiant, paisible et authentique !

Après des années de pratique je constante à quel point les voyages « terrestre » et « intérieurs » se ressemble et se complète. L’un nous aide à apprendre et à s’ouvrir au monde, l’autre à s’ouvrir à soi et se comprendre. L’un comme l’autre forment à tout âge, au-delà de la jeunesse, l’agilité et la sagesse.

Bon voyages !

Frédéric Marr.